En un an, le Secours populaire du Val d'Oise a subi quatre vols en un an pour un préjudice à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Des vols qui pénalisent durement les bénéficiaires.
Le cambriolage du mois de juillet a été celui de trop. Après le vol à deux reprises de la climatisation de leur camion frigorifique, c'est le camion entier qui a été cambriolé.
Trois questions à Patrick Paszkiewiez, secrétaire général de la fédération du Secours populaire du Val d'Oise.
Quels sont les vols que vous subissez ?
Depuis un an, ce sont des vols qui ont lieu sur nos camions. Deux fois de suite, la climatisation a été volée pendant la nuit. Les assurances nous ont remboursées, mais c'est arrivé deux fois de suite. On a dû payer un parking pour pouvoir mettre ce camion. Dans le courant du mois de juillet, il a été volé purement et simplement. Ce sont de lourdes pertes, cela représente environ 70 000 euros.
Quelles sont les conséquences de ces vols ?
Même si l'assurance rembourse, il y a toujours un dédit. Outre la perte financière, on ne va plus pouvoir l'utiliser pendant des mois, cela au détriment des personnes que l'on rencontre, celles les plus démunies, qui ont le plus besoin de nous. C'est injuste pour tout le monde lorsqu'il y a des vols, encore plus pour les associations caritatives.
Les associations sont-elles plus visées ?
Je pense que ce qui les intéresse, c'est l'appât du gain, répondre à des commandes qu'ils ont, indépendamment que soit une association caritative ou non. Mais c'est encore plus écœurant lorsque c'est une association. Les bénévoles se donnent du mal tous les jours, agissent au quotidien et malheureusement, on ne peut plus répondre aux besoins de la population avec ces agissements.