Départs en Syrie: deux adolescentes déférées devant la justice

Deux adolescentes, arrêtées mardi dans l'enquête sur la disparition et le départ probable vers la Syrie d'une autre jeune fille de 14 ans, ont été déférées jeudi devant un juge anti terroriste pour de possibles mises en examen.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une information judiciaire a été ouverte pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et le parquet de Paris a requis le placement sous contrôle judiciaire des deux adolescentes, âgées de 15 et 17 ans, a précisé une source judiciaire. Elles avaient été placées en garde à vue mardi, la plus jeune à Tarbes, l'autre à Lyon, dans le cadre d'une enquête ouverte en juin sur la disparition d'une jeune fille de 14 ans vivant à Argenteuil (Val d'Oise), dont les enquêteurs pensent qu'elle est partie en Syrie, où de nombreux groupes islamistes radicaux combattent le régime de Bachar al-Assad.

Selon une source proche de l'enquête, les deux adolescentes en garde à vue ont été en contact avec cette jeune fille disparue via les réseaux sociaux. L'une des deux a "envisagé un temps" de rejoindre la Syrie, a ajouté cette source. Les autorités françaises s'inquiètent de ce phénomène des départs vers la Syrie et, lors du retour en Europe, de risques d'attentats de la part des plus radicalisés des candidats au jihad. Selon une source proche des dossiers, plus de 900 personnes seraient concernées, un chiffre englobant ceux qui sont déjà partis sur le théâtre des opérations, ceux en transit et ceux dont les services de renseignement ont la conviction qu'ils projettent d'y aller.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait présenté en avril un plan gouvernemental de lutte anti-jihad, avec la mise en place d'un numéro vert mis à la disposition des familles et des proches de jeunes radicalisés, pour qu'ils puissent faire part de leurs doutes aux services de police ou les prévenir d'un départ imminent vers la Syrie.

Un projet de loi renforçant l'arsenal anti terroriste, qui prévoit notamment une interdiction administrative de sortie du territoire pour certaines personnes soupçonnées de vouloir rejoindre une terre de jihad, a également été présenté en Conseil des ministres le 9 juillet et doit arriver au Parlement début septembre.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information