Un employé de la STIVO, la compagnie de bus de l'agglomération de Pontoise, a été condamné mercredi soir à 3 ans de prison ferme. Il a reconnu avoir tenté d'incendier des bus pour se venger de son employeur.
Mercredi soir à la barre au TGI de Pontoise, l'homme a reconnu sa responsabilité dans la tentative d'incendie d'un bus de sa propre entreprise, la STIVO. Il a également reconnu avoir incendié un véhicule de service du responsable des médiateurs et contrôleurs de la société.
Le médiateur a reconnu avoir agi par vengeance
Médiateur à la STIVO, l'homme agé de 29 ans, espérait devenir chauffeur de bus, mais la STIVO le lui refusait. C'est donc pour se venger de son employeur qu'il aurait commis ces actes de vandalisme.
Pendant plusieurs semaines, de la fin du mois de septembre jusqu'à la fin du mois d'octobre, une vingtaine d'actes de vandalisme ont été commis à l'encontre de bus de la STIVO. Les faits se sont déroulés sur l'agglomération de Cergy-Pontoise et plus particulièrement à Pontoise. Ils ont donné lieu à des déviations de dessertes de circulation de ces bus, privant tout un quartier de la ville de transport à proximité de l'hôpital.
L'homme a pu être interpellé lundi grâce à un travail minutieux des forces de police.
"C'était une enquête difficile qui a été réalisée dans un climat où la population de ce quartier avait peur. Nous sommes vraiment satisfaits d'avoir pu résoudre cette affaire", se félicite Frédéric Lauze, le directeur départemental de la police du Val d'Oise
Placé en détention à la maison d'arrêt du Val d'Oise, l'homme devra rembourser près de 12 000 euros à la société STIVO au titre du préjudice moral, commercial et matériel, ainsi que 2000 euros aux autres victimes.