Entre un gouvernement qui veut aller vite sur le texte et une majorité parlementaire qui émet des reserves, la loi anti-casseurs est source de désaccords. Figure de l'aile gauche de la majorité, Aurélien Taché critique surtout l'article 2 du texte. Il permet aux préfets de prononcer des interdictions de manifester. Selon l'élu : "On permet à une autorité administrative, non indépendante, le préfet, de restreindre le droit de manifester de manière préventive sans qu'aucun acte répréhensible n'ait été commis".
«Je ne voterai pas #PJLAntiCasseurs [...], je suis résolument macroniste, il faut être prudent quand on s’éloigne de notre ADN, et garder à l’esprit la promesse initiale : donner à chacun les moyens de décider de sa vie.» Mon interview @leJDD 📰⤵️@LaREM_AN https://t.co/BdYxbjXYw4 pic.twitter.com/LFHG8PKw98
— Aurélien Taché (@Aurelientache) 3 février 2019
Cette loi considérée de circonstance par certains, notamment chez les élus communistes, ne fait pas l'unanimité au sein des Marcheurs. Aurélien Taché n'est pas le seul député a critiqué le texte. Sa position est claire, il s'abtiendra. D'autres députés LREM émettent des réserves et demandent à ce que l'article soit supprimé. Les fouilles aux abords d'une manifestation est l'autre point qui gêne le député.