Deux autopsies et encore beaucoup de questions. La mort d'Adama Traoré le 19 juillet dernier à la suite de son interpellation, à Beaumont-sur-Oise, reste sans réponses. Alors que sa famille dénonce une bavure, la communication du parquet de Pontoise est pointée du doigt.
Le parquet de Pontoise a-t-il été trop silencieux dans sa communication, après la mort d'Adama Traoré ? C'est en tout cas ce que suggèrent nos confrères de Libération. Le jeune homme de 24 ans est décédé dans la cour de la gendarmerie de Persan, dans le Val-d'Oise, à la suite de son interpellation le 19 juillet.
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Alors que la famille d'Adama Traoré dénonce une bavure, la communication du parquet de Pontoise est pointée du doigt pour avoir été "pour le moins évasive, sinon incomplète", estime le quotidien. Libération s'appuie sur les conclusions des deux rapports d'autopsies pratiquées sur le corps du jeune homme. Yves Jannier aurait ainsi préféré évoquer une "pathologie cardiaque", plutôt que la cause plus directe de la mort, à savoir un "syndrome asphyxique", relève le quotidien.