Hommage mardi matin, 20 mai 2014, à Aurélie Fouquet, la policière de 26 ans tuée le 20 mai 2010 à Villiers-sur-Marne dans une fusillade après un braquage manqué d'un fourgon blindé. Il y aura bien un procès : dix hommes sont envoyés devant les assises.
Un hommage était rendu, ce mardi 20 mai 2014 à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), à la jeune policière de 26 ans, tuée dans une fusillade par des braqueurs en fuite, le 20 mai 2010. Ce jour-là, l'attaque ratée d'un fourgon blindé, sur l'autoroute A4, dans le Val-de-Marne, par des braqueurs très lourdement armés, avait très mal tourné en une longue fusillade impressionante. D'abord à Nogent-sur-Marne puis, dans la fuite des braqueurs, à Villiers-sur-Marne où la jeune policière exerçait ses fonctions. Elle s'était trouvé sur le passage des fuyards et ils l'avaient abattue sauvagement.
Depuis cette date, la justice a procédé à une longue enquête pour retrouver l'ensemble des braqueurs et autres personnes impliquées dans cette affaire. La tentative de braquage du fourgon blindé était en effet une grosse opération, dans laquelle beaucoup de monde était impliqué.
Cette fois, après quatre années de travail, les juges d'instruction viennent de renvoyer dix accusés devant les assises. Bien sûr, il y aura encore quelques obstacles. Ainsi certains avocats ont fait appel sur l'enquête. La cour d'appel décidera le 5 juin prochain. Et comme toujours dans ce genre d'affaire complexe, tous les accusés ne peuvent pas être poursuivis de la même façon. Parce que leur rôle dans l'affaire a été différent, ou plus souvent parce que l'on ne parvient pas à prouver les lourds soupçons qui pèsent sur eux.
Ainsi le principal suspect de cette affaire, le plus connu, Redoine Faïd, chef présumé du braquage, pourrait être moins condamné que les autres. Tout simplement parce que, même si les policiers et les juges pensent qu'il est le cerveau de l'attaque, aucun témoignage, aucun élément n'a permis de prouver qu'il était sur les lieux ce jour-là. Il ne peut donc pas être poursuivi pour le meurtre d'Aurélie Fouquet. La justice ne peut donc lui reprocher que la préparation de l'attaque du fourgon.