Ambiance studieuse pour les dernières répétitions du groupe Kassav dans les studios de Bry-sur-Marne avant leur concert anniversaire du 11 mai à Paris La Défense Arena.
Séance de travail millimétré à Bry-sur-Marne. Depuis plusieurs jours, le groupe Kassav répète "grandeur nature" son concert anniversaire prévu le 11 mai à Paris La Défense Aréna.
Avec plus de 15 musiciens sur scène et des gros moyens techniques, Jocelyne Béroard, Jacob Desvarieux, Jean-Philippe Marthély, Jean-Claude Naimro et Georges Décimus, les membres fondateurs de Kassav, préparent cette grande fête du zouk qui devrait attirée près de 40 000 personnes à Nanterre.
Véritables ambassadeurs des Antilles et bien sûr du zouk, un genre créé par le groupe en 1979 qui puise son énergie dans les musiques traditionnelles comme le gwoka de Guadeloupe, le groupe Kassav est connu mondialement. Après le concert de la Paris La Défense Arena, le groupe partira sur les routes françaises et internationales pour une durée indéterminée. Pour les trente ans, la tournée s'était prolongée plus de trois ans !
Le groupe à 40 ans
Jacob Desvarieux « Ben oui, 40 ans, c’est une date importante, c’est genre, on est mûr quoi ! (sourire) en plus, là c’est dans une grande salle, c’est la plus grande salle d’Europe, je crois ! Donc il faut qu’on fasse quelque chose qui soit à la hauteur ». « 40 ans ça représente quelque chose qu’on ne croyait pas possible. Même en faisant les fanfarons, style on va faire des trucs géniaux, on ne pensait pas que ça allait durer aussi longtemps, 40 ans ! Et là c’est parti pour durer encore plus (rire)»Jocelyne Béroard « Les 40 ans de Kassav provoque évidement chez nous beaucoup de stress parce que l’on a déjà fêté l’anniversaire des 30 ans qui apparemment était une réussite donc rien n’est jamais gagné, il faut à chaque fois donner tout ce qu’on a. Et il ne faut pas oublier, qu’on a 10 ans de plus ! »
Le zouk, ça vient des Antilles
Jacob Desvarieux « Sachant qu’on vient de petites iles de 450 000 habitants, le zouk, c’est une musique que tu reconnais tout de suite. Tu sais que ça vient de chez nous » « ça ne vient pas d’Espagne, des Etats unis, ou de Mongolie extérieure, non non, on sait que ça vient de la Guadeloupe ou de la Martinique. Le nom, en plus, on n’a pas trop de difficulté à le prononcer. Le zouk ça parle à tous. Ça plait évidement aux gens de chez nous, en priorité, mais aussi à tout le reste du monde »Jocelyne Béroard « le zouk en fait, c’est un mot qui voulait dire surprise partie avant. La musique de Kassav, à un certain moment, a été jouée majoritairement dans les surprises parties, dans les zouks. C’est de la musique de zouk qui est devenu un style, le zouk, exactement comme le disco était joué dans les discothèques »