Mardi dans la soirée, à l'appel des "Femmes des forces de l'ordre en colère" quelque 70 personnes se sont retrouvées au Trocadéro, à Paris. "On veut interpeller les politiques sur le mal grandissant de la police et cette haine de l'uniforme", a déclaré Perrine Sallé, porte-parole de l'association.
Après l'agression des deux policiers le soir du Nouvel An à Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne a déclenché la colère aus sein de la police. Une centaine de policiers se sont rassemblés lundi soir devant le commissariat de Champigny. Par ailleurs mardi soir environ 70 personnes se sont retrouvées au Trocadéro, à Paris, à l'appel des "Femmes des forces de l'ordre en colère". Des rassemblements de quelques dizaines de policiers se sont aussi tenus à Lille, Saint-Etienne, Grenoble, Toulouse, Carcassonne et Bordeaux.
Le premier ministre prône la sévérité judiciaire et pénale
Edouard Philippe a prôné mercredi sur France 2 "une grande sévérité judiciaire et pénale" pour les auteurs de l'agression filmée, et largement diffusée sur les réseaux sociaux, des deux policiers le soir du Nouvel An à Champigny-sur-Marne. Le Premier ministre s'est dit "horrifié" par "le comportement évidemment criminel" des auteurs de cette agression et "frappé aussi par ceux qui ne faisaient rien, qui filmaient". Il a dit souhaiter "beaucoup plus de policiers sur le terrain" et expliqué se "méfier" des "réactions qui passeraient par un élément législatif", au sujet d'un éventuel rétablissement des peines plancher réclamé par des policiers.