Contre la fermeture annoncée de leur site, les salariés de Renault à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) mènent une grève depuis mardi. Les syndicats et des salariés deu groupe de la France entière sont venus les soutenir.
Annoncée à l’horizon de 2022, la fermeture de l’usine Renault de Choisy-le-Roi provoque la colère des salariés, rassemblés ce mercredi comme chaque matin aux portes du site. Les 260 personnes concernées devront à terme rejoindre le site de Flins (Yvelines), à 60 km de là. Une décision qui ne passe pas. "Je ne peux pas, je suis fatigué, je suis usé, alerte Dominique Denis, opérateur. 40 ans de boîte… J’ai tapé dans la ferraille pendant des années."
Sur les 14 sites que compte le groupe industriel en France, Choisy est le seul concerné par une telle annonce.
Le mouvement a reçu le soutien d’autres salariés du groupe, venus de toute la France. "Plusieurs sites de Renault sont représentés ce matin pour soutenir les collègues de Choisy, mais aussi tous les collègues en ce moment, parce qu’on est tous dans l’incertitude, explique Fabien Gloaguen, délégué syndical FO Renault-Sandouville. C’était un devoir d’être ici."Manifestation devant le site de Renault Choisy-le-Roi contre la fermeture ce matin. Tous les sites #Renault soutiennent les salariés de Choisy #CfeCgc @Metalcfecgc @gabfd @GuillRibeyre @bobenone pic.twitter.com/6WOSK5awI7
— Olivier Clairefond (@olivcl) June 3, 2020