Trois ans après le meurtre de l'ancien conseiller municipal LR, le procès qui se tient aux assises de Créteil devra faire la lumière sur les circonstances de ce cambriolage. A la barre Djibril F. et Ramzi M. déjà connus des services de police, dont les versions n'ont pas cessé de changer.
De nombreuses questions demeurent sans réponses depuis le meurtre d'Alain Ghozlan, tué lors du cambriolage de son domicile. C'était en 2016. La victime âgée de 73 ans était une figure de la vie politique locale. Il était conseiller municipal d'opposition de Créteil.
Le mobile antisémite a rapidement été abandonné mais les circonstances de sa mort restent floues car les versions des deux principaux accusés ont changé plusieurs fois. Le cambriolage a bien été plannifié et les deux malfaiteurs sont repartis du domicile avec la voiture d'Alain Ghozlan et un peu d'or.
L'un des deux accusés, Djibril F. portait à l'époque un bracelet électronique, il a déjà écopé de sept condamnations. Ramzi F. a déjà été condamné pour vol avec violence.
Les deux hommes poursuivis cette fois pour homicide volontaire, vol avec violence en réunion et séquestration, encourent une condamnation à perpétuité.