Une enquête préliminaire a été ouverte samedi suite à la divulgation de données et de déplacements privés du député du Val-de-Marne sur des boucles Telegram liées à l'extrême-droite. L’élu a reçu des menaces.
Le parquet de Créteil a confirmé ce mercredi l’ouverture d’une enquête préliminaire après la publication de données personnelles de Louis Boyard sur des boucles Telegram liées à l'ultradroite. Ouverte le 11 février, l'enquête a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire parisienne.
D’après Le Parisien, les informations divulguées sur les boucles Telegram concernent des trajets personnels et professionnels de l’élu, avec la précision des horaires. Toujours selon le quotidien, des courriers de menaces de mort ont été envoyés à son domicile et à son bureau de l'Assemblée nationale.
Une surveillance renforcée autour du domicile du député
Des patrouilles de police ont été mises en place, ainsi qu'une surveillance renforcée autour du domicile du député en raison des "diverses menaces reçues" récemment par Louis Boyard. D’après une source proche du dossier, cette surveillance s'inscrit dans le "contexte particulier de la réforme des retraites" et d'une demande du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin d'une "protection renforcée plus globale sur les élus".
En novembre, Louis Boyard a été la cible d'insultes lancées en direct par Cyril Hanouna lors de l'émission "Touche pas à mon Poste". La chaîne C8 a été condamnée jeudi à une amende record de 3,5 millions d'euros de l'Arcom, le régulateur des médias.
Avec AFP.