Le roi Charles III et la reine Camilla en visite d'Etat pendant 3 jours en France dîneront mercredi en compagnie du chef de l'Etat et de son épouse à Versailles. Un banquet qui clôturera une journée riche en événements protocolaires et sous haute surveillance.
Descente des Champs-Elysées, cérémonie à L'Arc de Triomphe et point d'orgue d'une journée riche en événements protocolaires, un banquet d'Etat en soirée au Château de Versailles.
Mercredi, après avoir descendu les Champs-Elysées, le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte donneront, en honneur le roi Charles III et la reine Camilla, un dîner d'Etat dans la prestigieuse galerie des Glaces du château de Versailles.
Un banquet de 160 invités
Ce banquet qui débutera à 18h30, devrait compter 160 invités et un intermède musical donné dans la Chapelle Royale par le violoniste Daniel Lozakovich, selon l'Elysée. Au menu : homard, tourteau, volaille de Bresse, fromage et le fameux Ispahan du pâtissier Pierre Hermé, un macaron à la rose. Un dîner de gala en forme de "clin d'œil à la reine Elizabeth II" qui s'y était elle-même rendue à plusieurs reprises, a précisé l'Elysée. La reine et le prince Philip avaient déjeuné à la galerie des Glaces, à l'invitation du président René Coty, lors de leur première visite d'Etat en France en 1957.
La souveraine s'était de nouveau rendue à Versailles en 1972, décrivant alors "un mélange enchanteur de ce qui est, à la fois, semblable et différent dans nos deux pays". Charles III est "sensible à l'idée qu'il puisse marcher dans les pas de sa mère", a relevé l'Elysée, qui voit aussi dans le choix de Versailles une occasion de "faire rayonner la France", à travers l'un de ses lieux les plus connus dans le monde.
Sous haute surveillance
Pour garantir la sécurité de l'ensemble de la visite d'Etat du couple royal qui durera trois jours de mercredi à vendredi, les effectifs de sécurité seront conséquents : 8 000 policiers et de gendarmes mercredi, jusqu'à 12 000 vendredi. Les services de sécurité royaux, les agents de la RaSP- la royalty ans Specialist Potection- surveilleront de très près les déplacements du monarque et de la reine consort. Des policiers français spécialisés dans la protection de personnalités sont également mobilisés.
"Le roi Charles est en visite d'Etat, avec un très grand nombre d'étapes et des rencontres avec les riverains. C'est un enjeu de sécurité très important", assure une source policière, rappelant le "contexte de menace terroriste qui continue à peser sur notre pays" même si "nos services n'ont pas détecté de menaces particulières".
La visite du roi Charles III et de la reine Camilla en France, prévue initialement en mars, avait dû être reportée pour des raisons de sécurité liées au mouvement social contre la réforme des retraites.
Un dispositif de sécurité XXL samedi et dimanche
Samedi, les forces de sécurité monteront à 30 000 policiers et gendarmes sur le terrain. Des manifestations contre les violences policières sont prévues principalement à Paris, mais aussi dans d'autres villes de France.
Paris accueillera également samedi la Techno Parade pour son 25e anniversaire alors que le Vélodrome de Marseille sera le lieu d'une messe célébrée par le pape François, qui descendra également l'avenue du Prado en papamobile.
Ces visites se dérouleront en pleine coupe du monde de rugby, qui nécessite des forces de sécurité, en plus des matches de la Ligue 1 de foot, avec notamment un match sous haute tension, PSG-OM, dimanche 24 septembre au Parc des Princes.
"La journée la plus compliquée pour nous sera samedi, on mobilise sur l'ensemble de la journée entre 130 et 135 Unités de Forces Mobiles (UFM, escadrons de gendarmerie et CRS), soit un total de 30.000 policiers et gendarmes", a précisé la source policière, ajoutant que la France n'était "pas dans un moment social compliqué".