Voler c'est un loisir, mais aussi une addiction pour celles et ceux qui le pratiquent. C'est le cas de Marine, qui vient de passer son brevet de pilote à l'aéroclub de Chavenay, dans les Yvelines.
A 16 ans, Marine ne conduit pas de voiture mais pilote... des avions. Aujourd'hui, à l'aéroclub de Chavenay dans les Yvelines, la l'adolescente s'apprête à passer on brevet de pilote. "Voler, c'est comme quand on nage dans l'eau... mais dans le ciel", explique-t-elle de façon évasive.
Mais avant cela, Marine à dû pratiquer. A son compteur, un minimum de six heures de vol, quatre heures en solo supervisé et une vingtaine d'atterrissages. Il y a également eu un passage obligatoire par la théorie, composée de briefing et de révisions pour lesquelles il faut assurer en mathématiques et en physique.
Consciente que cette partie théorique est une nécessité pour suivre obtenir la formation possible, la jeune aviatrice ne cache pas pour autant son point de vue. "C'est indispensable pour commencer mais ce n'est pas ça qui fait un vrai pilote."
Mais sortons le nez des cahiers et retournons dans les airs. Là-haut, Marine ne relâche pas son attention et gardera son sérieux tout au long de son examen. Au final, elle maîtrisera son vol, qu'elle concluera par un atterissage tout en maîtrise.
Une passion pas ouverte à tous
Comme Marine, dans l'aéroclub de Chavenay, ils sont une vingtaine âgé d'au moins 14 ans à passer le brevet chaque année. Néanmoins, cette passion n'est pas accessible à tous. Et la raison première est le coût financier : une heure de vol coûte près de 150 euros.Pour Raphaël, le papa de Marine, c'est une question de choix. "C'est autour de 1000-1500 euros l'année et on y va environ une fois par mois. Si on compage à de l'escalade où on achète juste des tennis, c'est plus cher. Mais si on compare au ski, je pense que c'est moins cher. On n'a pas besoin d'achèter d'équipement, par exemple."
En France, on compte plus de 41 000 licenciés, environ 600 aéro-clubs et 500 nouveaux brevetés chaque année.