Fin du masque en extérieur : "cela aura un impact sur les ventes grand public"

Le port du masque à l'extérieur ne sera plus obligatoire dès jeudi 17 juin en France, sauf dans certaines exceptions et dans des situations de promiscuité (file d'attente, transports, lieux bondés, tribune de stade).

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La fin du port obligatoire du masque à l'extérieur dès ce jeudi n'a pas surpris Charlotte Zweibaum, responsable qualité et contrôle de l'entreprise KB Medica. "On attendait la décision depuis plusieurs semaines compte tenu des bons chiffres de la propagation de l'épidémie. En tant que citoyenne, je suis très contente que l'on puisse enfin respirer de l'air à l'extérieur", raconte-t-elle.

L'entreprise où elle est cadre est située à Sartrouville dans les Yvelines. Une entreprise familiale qui emploie 17 salariés et qui n'était pas spécialisée dans ce domaine avant la crise sanitaire puisque son domaine d'activité était l'événementiel. Or, des signes de reprise de ce secteur sont visibles actuellement. "On va la continuer, mais sans doute avec moins de volume. Beaucoup de clients nous demandent si l'on va poursuivre car ils veulent du fabriqué et contrôlé en France. On a tous bien d'avantage de connaissances sur la circulation de bactéries", poursuit-elle.

Masque toujours porté en intérieur

Car la fin du masque à l'extérieur ne signifie pas pour autant la fin du masque tout court. Le masque en extérieur restera de rigueur dans des situations de promiscuité (file d'attente, transports, lieux bondés, tribune de stade) ainsi qu'en intérieur.

La mesure aura ainsi "un impact sur les ventes grand public, mais nous sommes incapables de le déterminer précisément. On va le voir dans les 2 à 4 semaines", indique Charlotte Zweibaum.

Selon elle, des questions pour l'avenir du secteur doivent se poser : "Le président Macron, face à la pénurie de masques, nous avait promis une stratégie d'indépendance sanitaire. J'aimerais savoir ce qu'il en est de cette stratégie, comment le gouvernement compte favoriser le maintien d'une production sanitaire en France".

Les quatre machines qui ont une capacité de production de 2 millions de masques continueront de tourner encore longtemps prédit cette responsable qui explique que KB Medica a pu se lancer dans l'aventure grâce à une importante subvention de la région.

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