La région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse veut aider le PSG à "trouver un nouveau stade" après la "rupture" du club avec la mairie de Paris qui ne veut pas vendre le Parc des Princes
Valérie Pécresse veut "saisir l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France", qui gère le foncier de la région, afin de "lancer des recherches correspondant au cahier des charges du PSG", affirme-t-elle au Parisien. Ce soutien de la région doit se faire à "deux conditions", souligne la présidente de la région Ile-de-France : que les élus locaux approuvent la démarche et que le site soit accessible en transports en commun.
"On ne peut pas laisser le PSG dans l'impasse", explique Valérie Pécresse, qui veut "ouvrir toutes les possibilités pour un stade". "Le PSG a toujours été un club parisien et yvelinois", rappelle l'élue des Yvelines. "Mais on va regarder aussi dans les Hauts-de-Seine, le Val-d'Oise, l'Essonne..." Valérie Pécresse insiste sur une "installation durable", souligne son entourage à l'AFP. Selon la même source, le président du club de la capitale, Nasser Al-Khelaïfi, a sollicité un rendez-vous. Cette proposition "intervient à partir du moment où une rupture a été actée avec la Ville", insiste l'entourage.
Pas de cession
Le club parisien, engagé jusqu'à fin 2043 dans un bail de trente ans avec la Mairie, propriétaire du Parc des Princes, considère que l'acquisition du stade est indispensable pour mener à bien son projet d'agrandissement à 60.000 places, contre environ 48.000 actuellement. En janvier 2023, Anne Hidalgo avait fermé la porte en annonçant que le Parc "ne sera(it) pas vendu". Mardi, le Conseil de Paris a conforté cette position en demandant que la modernisation de l'enceinte "soit réalisée dans le cadre d'un montage (...) n'impliquant pas sa cession".
"C'est trop facile de dire maintenant que le stade n'est plus à vendre. On sait ce que l'on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C'est fini maintenant, on veut bouger du Parc", a répondu . Nasser Al-Khelaïfi, jeudi en marge du congrès de l'UEFA. La porte de la mairie de Paris est "encore ouverte" au PSG, pour lequel "il existe d'autres solutions" que la vente, a réitéré dans la foulée l'adjoint au sport d'Anne Hidalgo, Pierre Rabadan. Quant à l'option de "construire un stade, à Montigny-le-Bretonneux ou ailleurs, c'est dix ans dans le meilleur des cas", a souligné l'ancien rugbyman.