L’entreprise basée dans les Yvelines a vendu pour la première fois un cœur artificiel à l’étranger, en Italie.
"C’est l’aboutissement d’une première phase qui est le résultat de 30 ans de recherche et d’études cliniques", se félicite Stéphane Piat, directeur général de la firme médicale Carmat. Pour la première fois de son histoire, l’entreprise yvelinoise a vendu un de ses cœurs artificiels à l’étranger.
En effet, celui-ci a été implanté sur un patient en Italie. "On a prouvé que le concept fonctionnait et nous sommes donc habilité à utiliser le produit dans un cadre hors clinique", confie le directeur général à France 3 Paris Île-de-France. Ailleurs, en Europe, d’autres pays pourraient accueillir cette technologie. En Allemagne, 5 hôpitaux sont équipés et formés pour ce type d’implantation.
Carmat souhaite vendre au-delà de l’Europe
L’entreprise espère annoncer d’autres commercialisations à l’étranger dans les prochains jours. Elle vise notamment les Etats-Unis où une technologie comme Carmat pourrait venir en aide aux habitants souffrant d’insuffisances cardiaques. Cela concerne 100 000 Étasuniens par an selon une étude de l’université de Duke en Caroline du Nord.
"Cela induit qu’il y aura une forte demande et que nous devrons travaillons pour faire en sorte de pouvoir fournir nos produits Outre-Atlantique", explique Stéphane Piat. D’un point de vue financier, chaque cœur produit par Carmat coûte en moyenne 150 000 euros.
