Le château de Versailles a été une nouvelle fois évacué ce samedi midi après une nouvelle alerte à la bombe, indique la préfecture des Yvelines auprès de l'agence Radio France. C'est la sixième évacuation de ce type en une semaine.
Et de six en une semaine ! Le château de Versailles a été une nouvelle fois évacué ce samedi midi en raison d'une nouvelle alerte à la bombe. Il a finalement rouvert ses portes en début d'après-midi. L'évacuation à la mi-journée a été décidée après qu'un message relatif à une alerte à la bombe a été émis sur la plateforme moncommissariat.fr, comme cela a été le cas plusieurs fois ces derniers jours, a-t-on précisé de sources policière et proche du dossier.
Vendredi, le château de Versailles avait déjà été évacué. La police était intervenue "pour un éventuel colis suspect". Chaque jour, 10 à 15 000 visiteurs découvrent le château de Versailles. Interviewé vendredi par Franceinfo, le maire DVD de Versailles, François de Mazières déplorait ces alertes à la bombe. "C'est un problème d’image pour le château de Versailles, mais plus globalement pour le tourisme en France", selon François de Mazières.
"Ça met l'industrie du tourisme en péril"
Il y a, à peu près une hausse de "10% des annulations" à cause des fausses alertes à la bombe, a indiqué sur franceinfo Franck Delvau, le président de l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie en Île-de-France. Deux semaines après le début du conflit entre Israël et le Hamas et une semaine après l'attaque terroriste qui a tué un professeur à Arras, les fausses alertes se multiplient en France;
Alerte à la bombe à répétition : les conséquences sur le tourisme !
— Le Figaro Live (@Figaro_Live) October 20, 2023
🗣️@FrankDelvau : « Nous voyons bien qu’il y a un climat anxiogène »@UMIHParisIDF
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Le président de l'UMIH Île-de-France note aussi un "phénomène de report". Les touristes "se disent qu'il risque d'y avoir de nouvelles alertes" et décident de reporter leur voyage.
Franck Delvau tient à "pousser un coup de gueule" contre les "rigolos" qui sont à l'origine de ces fausses alertes à la bombe. "Ces rigolos doivent cesser", insiste-t-il "Ça met l'industrie du tourisme en péril", assure-t-il. "Ce climat anxiogène n'est pas bon pour nos métiers."