Ce vendredi, un homme soupçonné d'être à l'origine d'une des alertes à la bombe au château de Versailles a été interpellé. Depuis samedi, le monument a été évacué cinq fois.
Un homme de 37 ans a été arrêté ce vendredi à Paris et placé en garde à vue. Il est soupçonné d'être l'auteur de la quatrième fausse alerte à la bombe au château de Versailles dans les Yvelines ce jeudi. Nos confrères de franceinfo ont appris l'information auprès du parquet de Versailles.
Lors de son appel, le suspect aurait dit : "Le trône de Louis XIV va sauter. À plus. Faites évacuer", selon une source proche du dossier.
Cinq évacuations en moins d'une semaine
Depuis ce samedi, le château de Versailles a été évacué cinq fois pour des alertes à la bombe. Cela a été le cas tous les jours sauf dimanche. Lundi, une équipe de déminage a été dépêchée. Ce vendredi, la police nationale des Yvelines est intervenue pour un "éventuel colis suspect", précise-t-elle sur son compte X, anciennement Twitter.
Au moment de l'intervention, elle conseillait d'éviter le secteur. Des vérifications ont été menées et le monument a pu rouvrir quelques heures après sa fermeture.
🇫🇷 Les vérifications sont terminées. Le Château est désormais ouvert.
— Château de Versailles (@CVersailles) October 20, 2023
🌍 The checks are complete. The Palace is now open. pic.twitter.com/EuIMduaE00
Ces fausses alertes surviennent moins d'une semaine après l'attaque terroriste d'un islamiste radicalisé qui a tué Dominique Bernard un professeur de lettres à Arras dans les Hauts-de-France vendredi dernier.
Ce samedi,le musée du Louvre avait également été évacué pour des raisons de sécurité.
2 ans de prison et 30 000 euros d'amende
Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. Selon l'article 322-14 du Code pénal : "Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est passible de poursuites judiciaires."
Ses peines peuvent être aggravées en fonction du passé judiciaire des auteurs. Lorsqu'il s'agit de mineurs, la responsabilité des parents peut également être engagée. Le ministre de la justice a prévenu : "les parents des responsables seront tenus de rembourser les dommages causés."