Le château de Versailles a été évacué mardi en début d'après-midi après une alerte à la bombe. Il va rester fermé toute la journée indique la direction. Il s'agit de la deuxième en quelques jours.
Pour la deuxième fois en une semaine, le public a dû être évacué du Château de Versailles dans les Yvelines. Cette évacuation intervient après une alerte à la bombe.
"Pour des raisons de sécurité, le château de Versailles évacue les visiteurs et ferme ses portes ce jour", a annoncé l'établissement sur son compte X (anciennement Twitter).
🇫🇷 Chers visiteurs,
— Château de Versailles (@CVersailles) October 17, 2023
Pour des raisons de sécurité, le château de Versailles évacue les visiteurs et ferme ses portes ce jour, mardi 17 octobre.
Nous vous remercions de votre compréhension. pic.twitter.com/4R9NlVhIos
L'alerte de mardi a été reçue sur le site moncommissariat.fr et n'est "pas prise à la légère", a indiqué la source proche du dossier. L'évacuation des visiteurs était presque terminée aux alentours de 13h15 et "les démineurs travailleront après l'évacuation totale" du château, a précisé une source policière.
"Nous espérons rouvrir dès que possible", a indiqué le service de presse de l'établissement, qui n'était pas en mesure d'indiquer le nombre de personnes évacuées.
Le château de Versailles avait été déjà évacué samedi
A cette époque de fin de haute saison touristique, entre 10 et 15.000 visiteurs fréquentent l'ensemble du vaste site où se trouve le château du roi Louis XIV, selon le service de presse.
Le château avait déjà été évacué samedi après-midi après une alerte à la bombe passée par un message anonyme posté également sur le site moncommissariat.fr, alors que la France vit dans la crainte d'attentats.
Après une attaque au couteau qui a coûté la vie à un enseignant à Arras vendredi, la France a été placée en situation d'"urgence attentat", le niveau le plus élevé du dispositif de vigilance et de protection Vigipirate. 168 alertes à la bombe ont été dénombrées dans les établissements scolaires depuis début septembre, selon le ministre de l'Education nationale Gabriel Attal.