Le PSG renforce sa sécurité après des manifestations de supporters en colère

Alors que des centaines de supporters du Paris Saint-Germain se sont rassemblés mercredi devant le siège du club et devant le domicile de Neymar, le club a condamné des agissements jugés "intolérables et insultants". La sécurité a été renforcée au Camp des Loges et devant le domicile de certains joueurs.

"Neymar casse-toi ! Neymar casse-toi !" Des centaines de supporters du PSG dont des ultras ont manifesté mercredi devant le domicile de l’attaquant brésilien à Bougival (Yvelines). Dans plusieurs vidéos diffusées sur Twitter, on voit de nombreux supporters exprimer leur colère.

Fumigènes, banderoles ciblant le président du club Nasser Al-Khelaifi et appelant les joueurs à "mouiller le maillot"… Mercredi en fin d'après-midi, des supporters en colère se sont aussi rassemblés devant le siège du club à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Les manifestants ont visé"On en a marre des mercenaires ! Il faut virer Messi ! Il faut virer Nasser (Al-Khelaifi, le président du club, NDLR)", "Direction démission" ou bien encore "Paris c'est nous".

Fumigènes, banderoles visant le président du club Nasser Al-Khelaifi et appelant les joueurs à "mouiller le maillot"… Mercredi en fin d'après-midi, des supporters en colère se sont aussi rassemblés devant le siège du club à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). "On en a marre des mercenaires ! Il faut virer Messi !", ont scandé certains manifestants, appelant à la démission de la direction.

Neymar est blessé jusqu'à la fin de la saison. Cette manifestation survient trois jours après la défaite (3-1) du club contre Lorient au Parc des Princes - la troisième sur les quatre dernières rencontres jouées à domicile. Mardi, le PSG a par ailleurs ouvert une procédure disciplinaire contre Lionel Messi, qui sera suspendu plusieurs jours suite à un voyage en Arabie saoudite effectué sans l'accord du club.

"Rien ne peut justifier de tels actes", dénonce le club

"Le Paris Saint-Germain condamne avec la plus grande fermeté les agissements intolérables et insultants d'un petit groupe d'individus, qui ont eu lieu ce mercredi", a réagi le club dans un communiqué mercredi soir.

"Quels que soient les différends, rien ne peut justifier de tels actes. Le club apporte tout son soutien à ses joueurs, à son encadrement et à toutes les personnes concernées par ces comportements honteux", a affirmé le PSG.

Le club a également décidé de renforcer la sécurité au Camp des Loges, avec une présence accrue de vigiles au centre d'entraînement, mais aussi devant le domicile de joueurs visés par des insultes : Neymar, Leo Messi et Marco Verratti, selon l'AFP, d'une source ayant connaissance des mesures.

Les ultras critiquent une "gestion catastrophique (...) qui a offert des ponts d'or à des mercenaires"

De son côté, les supporters du Collectif Ultras Paris (CUP) se disent "sincèrement inquiets à propos de l'avenir et de la pérennité de notre club à propos de l’avenir et de la pérennité du club", dans un communiqué.

"Le sportif est en dérive totale et cela est dû notamment à un recrutement au rabais et sans vision globale des besoins collectifs", critique le CUP, qui pointe du doigt la "gestion catastrophique ces dernières années qui a offert des ponts d'or à des mercenaires, à des joueurs surcotés et peu concernés".

Les ultras rappellent aussi leur refus de quitter le Parc des Princes, alors que le club - en conflit avec la mairie de Paris sur l'avenir de l’enceinte - s'est positionné pour un potentiel rachat du Stade de France. A noter d’ailleurs que la société Paris Entertainment Company qui exploite le palais omnisports de Paris-Bercy (l’Accor Arena), détenue en majorité par la Ville de Paris, "étudie la possibilité" de participer à l'appel d'offres pour le renouvellement de la concession du Stade de France d’après l’AFP, de sources ayant connaissance du dossier.

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