La mort du jihadiste français Rachid Kassim, recruteur de jeunes français pour le jihad en Syrie et inspirateur d'attentats en France, dont la mort avait été annoncée comme probable vendredi par le Pentagone, serait confirmée désormais par des tests ADN
Selon la chaine LCI, les services secrets américains ont vérifié, en lien avec les services français, l'identité du corps du jihadiste Rachid Kassim, tué par un drone de la coalition internantionale mercredi 8 février dernier. Des confirmations ADN ont été établies pour cet homme dont le Pentagone estimait vendredi dernier qu'il était très probable qu'il s'agisse de Rachid Kassim.
Le Pentagone, immédiatement après la frappe du drone, avait eu en main une photo qui lui permettait d'avancer cette probabilité.
Originaire de Roanne, dans la Loire, Rachid Kassim, âgé d'une trentaine d'années, a téléguidé depuis la Syrie plusieurs attentats récemment commis en France et a lancé sur internet d'incessants appels au meurtre.
Selon une source française, il a été "l'inspirateur" de Larossi Abballa, qui a tué un policier et sa compagne le 13 juin 2016 à Magnanville, dans les Yvelines.
Son nom revenait régulièrement, depuis plusieurs mois, dans les contacts de nombreux jeunes tentés de partir en Syrie pour le jihad. Il est considéré également comme l'instigateur l'assassinat du prêtre de Saint-Etienne du Rouvray, près de Rouen en juillet 2016 et d'avoir téléguidé Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, les deux assassins du père Hamel.
Ce Français d'origine algérienne était considéré comme l'un des plus redoutables "cyber-marionnettistes" du groupe Etat islamique, un recruteur capable de diriger depuis l'Irak ou la Syrie des apprentis-jihadistes, pour les conduire à un passage à l'acte meurtrier.