Sous protoxyde d'azote, une conductrice percute trois voitures de police et blesse plusieurs policiers

Une conductrice de 20 ans a refusé d'obtempérer lors d'un contrôle de police, mercredi soir dans les Yvelines. Elle était en train d'inhaler du gaz hilarant tout en conduisant. Elle a été placée en garde à vue pour tentative d'homicide.

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Les faits remontent à mercredi soir, entre Trappes et Elancourt dans les Yvelines. Un homme compose le 17 pour signaler que sa fille vient de prendre le volant après avoir dégradé son véhicule sur un parking puis manqué de l'écraser. La jeune femme est finalement repérée plus loin par un équipage de police, surprise en train d'inhaler une bonbonne de protoxyde d'azote au volant. 

Lors du contrôle, elle refuse d'obtempérer et va même emboutir trois véhicules de police. Trois policiers sont blessés, selon la source policière joint par franceinfo. La folle course de la jeune chauffarde ne s'est terminée que grâce à l'utilisation par les forces de l'ordre d'une barre stop stick qui a permis de crever les pneus de sa voiture. La conductrice a été interpellée et placée en garde à vue au commissariat d’Élancourt pour tentative d’homicide, refus d’obtempérer, violences volontaires, et mise en danger de la vie d’autrui. 

Le protoxyde d'azote, une pratique à risque identifiée dans le milieu festif

Identifié par la Midelca, la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, l'usage du protoxyde d'azote est un phénomène constaté depuis plusieurs décennies notamment dans le milieu festif. Il est, selon la Midelca, de plus en plus répandu chez les lycéens, les  étudiants et même chez les collégiens.

Autrement appelé gaz hilarant, sa consommation présente des risques immédiats comme l'asphyxie par manque d’oxygène, la perte de connaissance, des vertiges et d'autres symptômes.
Et en cas de consommations répétées et à intervalles rapprochés et / ou à fortes doses, de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques ou cardiaques.

Sa vente commerciale est strictement interdite. Utilisé à des fins médicales, pour les anesthésies, il est inscrit dans la catégorie des substances vénéneuses.

Retrouvez l'interview du professeur Amine Benyamina, psychiatre-addictologue au sein de l’hôpital Paul Brousse (AP-HP), à Villejuif (Val-de-Marne) sur les effets du gaz hilarant.


Avec franceinfo 

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