L’homme, qui détenait "a priori un couteau de cuisine" selon le parquet de Versailles, a été interpellé pour port d'arme prohibé à la sortie d'une salle de prière à Limay, de sources policières. L’individu était connu pour "radicalisation" selon ces sources.
Un homme connu pour "radicalisation" a été interpellé et placé en garde à vue pour port d'arme prohibé ce vendredi après-midi à Limay, dans les Yvelines, indique l’AFP de sources policières, confirmant une information de BFMTV.
Le parquet de Versailles a confirmé l'interpellation d'un individu dans la ville et indiqué qu'"une garde à vue [était] en cours, gérée par le commissariat de Mantes-la-Jolie pour port d'arme de catégorie D" dans le cadre d'une enquête ouverte de ce chef.
Un individu armé "a priori" d'un "couteau de cuisine"
L'arme détenue par l'homme est "a priori un couteau de cuisine", a précisé le ministère public. Toujours selon cette source, il avait été précédemment condamné pour "conduite sous stupéfiants" et "port d'arme de catégorie D".
Selon les sources policières, l'interpellation a eu lieu à 15h vendredi à proximité du lycée Condorcet, alors que l'individu sortait d'une salle de prière. Plus tôt ce vendredi, un homme fiché pour radicalisation a tué au couteau un enseignant et blessé grièvement deux personnes dans un collège-lycée à Arras, dans le Pas-de-Calais.
Il "ne menaçait pas"
En déplacement dans cet établissement, le président Emmanuel Macron a évoqué une autre "tentative d'attentat" déjouée, "dans une autre région". Il faisait référence, selon le ministère de l'Intérieur, à l'arrestation de Limay.
Le parquet de Versailles a cependant précisé à l'AFP qu'il n'y avait "pas de dessaisissement envisagé au profit du Parquet national antiterroriste (Pnat) à ce stade". "L'enquête se poursuit et la garde à vue se poursuit", a ajouté cette source.
Selon de premiers éléments, l'homme a été "contrôlé dans le cadre d'un contrôle d'identité", a précisé le ministère public. Il était "porteur d'un couteau avec une lame de neuf centimètres qu'il ne brandissait pas et n'exhibait pas", et "ne menaçait pas", a noté le parquet.
"Il a déclaré être sans domicile fixe et toujours avoir [ce couteau] sur lui pour se défendre en cas d'agression", a encore indiqué le ministère public.