Yvelines : à Thoiry, Moyo l'éléphant, un nouveau pensionnaire

Venez faire connaissance avec Moyo, à Thoiry ! Cet éléphanteau de 9 ans est venu rejoindre Ben, déjà pensionnaire du zoo des Yvelines. Un troisième animal doit arriver bientôt. Le zoo se donne pour objectif de protéger et d'œuvrer à la réintroduction d'animaux sauvages menacés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Avez-vous déjà vu Moyo ? Ce petit éléphant de 9 ans a atterri à Thoiry, fin juillet. Le nouvel arrivant vient de Magdebourg (Allemagne). Le zoo des Yvelines doit accueillir à terme trois de ces animaux. Même si les équipes du parc animalier savent composer avec ces géants, elles ont dû prendre leurs précautions.

Rencontre entre deux poids-lourds

Moyo l'éléphanteau pèse entre 2 et 3 tonnes. Un poids déjà nettement moindre comparé à son colocataire, Ben, 42 ans. "Il pèse 5 à 6 tonnes", dit Antoine Macquet, chef animalier adjoint du zoo. Les deux éléphants d'Afrique doivent aussi se nourrir. Pour ces géants, il faut donc prévoir suffisamment de denrées. "Ben ingurgite 150 kilos de nourriture par jour, Moyo en consomme quant à lui 70 à 80", précise le soigneur. Espérance de vie : 60 ans. 

Assurer la cohabitation entre les deux animaux n'est pas une chose facile. "Ce sont des animaux sauvages et en plus surpuissants. Moyo est arrivé il y a deux semaines, on a dû faire des mises en contact. C'est à dire qu'on consulte d'abord l'ensemble des équipes. On prend la décision de façon collégiale, avec le chef animalier, le curateur du parc et on va aussi consulter les soigneurs allemands qui étaient avec Moyo auparavant", ajoute le chef animalier.

Vient alors le moment de la mise en contact. Antoine Macquet se souvient : "On les a mis face-à-face, dans un couloir sécurisé, avec une grosse grille très solide pour supporter un éléphant. On fait ce qu'on appelle, une mise en contact olfactive, visuelle. Ils vont pouvoir se sentir, se voir et se jauger un petit peu. Ce n'est qu'après cela qu'on pourra les mettre en contact directement, mais ce sont toujours des moments un peu tendus."

Une harmonie après un long processus

Heureusement, Antoine a pu être rapidement rassuré. "Il n'y pas d'interaction agressive entre les deux. On a dû consulter l'ensemble des équipes et laisser d'abord Moyo découvrir l'ensemble du terrain par lui-même, qu'il puisse prendre ses marques. Après ça, on a envoyé Ben dans l'enclos, avec beaucoup de nourriture pour détourner son attention. Au final, il n'y a eu aucun signe d'agressivité, ils ont tout de suite partagé la nourriture", se réjouit-il.

Etait-ce l'étape la plus dure ? Non, à croire le personnel du parc animalier. Avant de pouvoir installer Moyo, il y a eu d'abord à assurer son transfert. Il obéit à plusieurs conditions. "Cela se prévoit des mois à l'avance, on ne fait pas du tout ce qu'on veut. Il y a d'abord l'accord d'un coordinateur que l'on doit obtenir pour permettre de faire venir un éléphant. C'est lui qui va sélectionner l'individu qui convient", décrit Antoine Macquet.

Ce n'est pas tout. Le soigneur complète : "Il faut l'entraîner pour pouvoir être transporté, que l'animal n'ait pas de stress. Il est ensuite chargé sur un camion, pour plusieurs heures de route. Moyo les a faites, accompagné par ses soigneurs allemands. Une fois arrivé à Thoiry, c'était plus difficile car il a fallu approcher sa caisse de transport du bâtiment d'accueil. Il a fallu ensuite décharger la caisse. Cela se fait avec une grosse grue, qui dépose la caisse juste devant l'entrée des loges des éléphants."

Protection d'animaux sauvages

Ces derniers mois, la polémique sur les zoos et des animaux en captivité est de plus en plus remise sur la table. Pour Antoine Macquet, il n'y a selon lui pas de problème. "Aujourd'hui, les parcs zoologiques participent à la conservation, la protection et parfois même à la réintroduction d'animaux sauvages. C'est une réalité, grâce à la participation aux programmes de conservation, qu'on appelle les EEP. Il s'agit d'un programme européen destiné aux espèces menacées", se justifie-t-il. Une exigence à laquelle adhère Christelle Bercheny. La présidente et directrice du groupe assure "avoir créé un espace intitulé Terres d'Afrique pour offrir un espace aux éléphants".

Cela fait partie du plan de reprise du parc, entamé il y a quelques années. "On reconstruit un nouveau bâtiment, pour le bien-être de l'animal. On imagine 3 hectares et 1.400m2 de bâtiments, qui vont pouvoir de jour et de nuit offrir 4 lodges pour ces éléphants. En parallèle, ils contiendront aussi 5 logements immersifs destinés à nos clients, pour qu'ils puissent profiter d'une observation nocturne et journalière des éléphants", ajoute la directrice. 

Des dispositions qui doivent permettre l'arrivée d'un troisième éléphant, dans le courant de ce mois de septembre.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information