Yvelines : Elle fait pousser des fleurs chez des particuliers pour les vendre en circuit-court

Douze jardiniers des environs de Houdan (Yvelines, à la frontière avec l'Eure-et-Loir) participent déjà au projet de Jane Gille Nave : lancer une production locale de fleurs et les vendre en circuit-court.

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C'est une idée qui a germé à la veille du plus beau jour de sa vie. "En préparant mon mariage il y a deux ans, tout avait du sens pour nous, sauf les fleurs qui, en septembre, allaient être importées par les fleuristes", se souvient Jane Gille Nave, alors à la tête d'un magasin bio. De là lui vient un concept : face à des fleurs de plus en plus importées de l'étranger, elle cherche une idée pour les produire localement.

En créant En Brassée, la fleuriste met alors en place un réseau de jardiniers amateurs autour de Houdan (Yvelines). Le principe est simple : elle leur fournit les graines et eux les cultivent. Objectifs : limiter au maximum le transport, privilégier une production locale et obtenir une plus grande fraîcheur des fleurs.

"Souvent, dans les magasins, on retrouve les mêmes variétés : celles qui ont un bon rendement. Avec En Brassée, je veux faire cultiver par mes jardiniers des fleurs que l'on trouvre rarement, comme des dahlias big brother", poursuit Jane Gille Nave. "Mais nous ne vendrons pas de compositions florales, uniquement des 'bottes' de fleurs."
 

Circuit-court

Aujourd'hui, elle a pu rassembler douze jardiniers dans un rayon de 50 kilomètres autour de Houdan. Des passionnés de fleurs qui doivent avoir au minimum 150m² de terrains à mettre à disposition et respecter une charte pour la culture : pas de produits chimiques, recours au compost ou encore à la permaculture... Le prix de rachat dépendra des variétés de fleurs. "Je souhaite qu'ils puissent gagner a minima 150€ par mois. Mais ça ne pourra dans tous les cas pas être un revenu principal."

Pour l'heure, la fondatrice d'En Brassée a lancé une cagnotte en ligne pour faire grandir son projet. Du côté des fleurs, une centaine de "brassées" est disponible en prévente. Une semaine avant le fleurissement, les jardiniers entreront en contact avec les acheteurs pour donner la date de livraison. À terme, "nous espérons pouvoir vendre 15 à 25 brassées par semaine", précise la fondatrice d'En Brassée. Un circuit-court qui s'adresse aux particuliers. Mais en cas de surproduction, les fleurs en trop pourront être revendues chez des fleuristes professionnels.
 

Vous voulez la fin de l'histoire ? En juin 2017, la future mariée plante des graines sur son terrain. Et fin septembre, c'est donc au milieu de cosmos tout juste éclos que le grand jour a lieu. "Le mariage était superbe ! C'était fou de déjeuner au milieu des fleurs, ça a créé une ambiance particulière. Ca a rendu le mariage champêtre, c'était simple et beau", se souvient Jane Gille Nave. Comme quoi, le bonheur, ça peut être simple comme un bouquet de fleurs.
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