Dans la nuit du 24 au 25 février, le pipeline d'Île-de-France s'est rompu, entraînant une fuite de pétrole dans les champs alentours. Lundi 15 juillet, le préfet a autorisé un redémarrage provisoire jusqu'au 30 septembre.
Le pétrole coulera à nouveau dans le pipeline d'Ile-de-France. Lundi 15 juillet, la préfecture des Yvelines a réautorisé le redémarrage provisoire du pipeline appartenant à Total, jusqu'au 30 septembre.
Dans la nuit du 24 au 25 février, une fuite d'hydrocarbures a été constatée au niveau des communes d'Antouillet et Boissy-sans-Avoir. Entre 4 et 7 hectares de champs ont été touchés, ainsi que 3 fossés avoisinants. 900m³ de pétrole se sont déversés dans la nature.
Une surveillance renforcée
L'Institut de soudure, qui a mené l'expertise, a déterminé que la fuite était due à un "un mécanisme de corrosion fissurante", c'est-à-dire à une pression trop élevée à l'intérieur du pipeline. Condition de redémarrage de l'infrastructure, Total s'est engagé à faire baisser la pression de 69 à 52 bars et à renforcer la surveillance de la canalisation.[Environnement] #Yvelines le Préfet Jean-Jacques Brot a autorisé par arrêté préfectoral du 15 juillet 2019 le redémarrage provisoire du Pipeline Ile-de-France #PLIF jusqu’au 30 septembre 2019
— Préfet des Yvelines (@Prefet78) July 16, 2019
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Après la phase de redémarrage provisoire, si le bilan est positif, le préfet pourra proposer un arrêté de redémarrage définitif du pipeline au Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) des Yvelines.