Le 21 juin, Sylvain Fresneau avait été placé en garde à vue à l'issue d'affrontements entre forces de l'ordre et anti-aéroports. Son matériel ne lui a pas été rendu. Les militants de l'ADECA manifestent ce soir.
Le 21 juin, cinq enquêtes d'utilités publiques démarraient à Notre-Dames-des-Landes. La Coordination des Opposants au projet d'aéroport avait organisé un rassemblement, comme à son habitude .
Pour débloquer la Mairie et permettre l'accès des commissaires enquêteurs, il y a eu des affrontements entre les gendarmes et les anti-aéroports avec tirs de grenades lacrymogènes.
Sylvain Fresneau, président de l'Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport (ADECA) et opposant historique au projet d'aéroport, avait été interpellé. Il s'est retrouvé en garde à vue pendant plus de 10 heures, son tracteur et sa remorque placés sous séquestre. «Depuis, Sylvain Fresneau n'a pas reçu la moindre convocation. Par contre son tracteur et sa remorque sont toujours sous séquestre pour les besoins de l'enquête, qui semble-t-il n'est pas ouverte....», dénoncent les opposants.
La Confédération Paysanne, l'ADECA et l'ACIPA «exigent» la restitution de son matériel à Sylvain Fresneau, «privé de son outil de travail essentiel, indispensable à cette époque de l'année». Ils organisent un rassemblement ce jeudi 28 juin, à 20h, devant le tribunal de Saint-Nazaire.