L’attaque de Pierre Rolland dans la descente du Mur de Péguère a suscité un début de polémique hier dimanche lors de la 14e étape du Tour de France cycliste.
Le coureur d’Europcar voulait reprendre du temps à ses rivaux. Il a surtout énervé le peloton en attaquant pendant le flot de crevaisons dues à des clous jetés sur la route.
On préfère le voir attaquer à la pédale dans les ascensions. Quand Pierre Rolland voltige dans les cols, il fait l’unanimité. Beaucoup moins quand il attaque alors que les leaders semblent avoir neutralisé la course.
Alors que Luis Leon Sanchez s’envolait vers la victoire d’étape et que Cadel Evans changeait sa roue sur crevaison, le 10e du général se portait à l’attaque. « J’espérais attaquer dans le mur de Péguère pour reprendre le temps que j’avais perdu lors de la première semaine. Je n’ai pas pu passer alors je me suis lancé au début de la descente. J’ai demandé à Nibali s’il voulait y aller mais il me parlait des Sky. J’y suis allé seul », raconte Rolland sur le site de France TV Sport.
Alors que Luis Leon Sanchez s’envolait vers la victoire d’étape et que Cadel Evans changeait sa roue sur crevaison, le 10e du général se portait à l’attaque. « J’espérais attaquer dans le mur de Péguère pour reprendre le temps que j’avais perdu lors de la première semaine. Je n’ai pas pu passer alors je me suis lancé au début de la descente. J’ai demandé à Nibali s’il voulait y aller mais il me parlait des Sky. J’y suis allé seul », raconte Rolland sur le site de France TV Sport.
Les reproches de Schleck
Les malheurs de Cadel Evans avaient décidé le colonel Wiggo à décréter une trêve provisoire. Pierre Rolland descendait toujours à bloc et commençait à prendre une bonne avance. « Quand on m’a annoncé 1’20’’, je me suis dit que j’avais fait des progrès en descente », ajoute Rolland.
Dans l’oreillette, aucune autre info. L’équipe vendéenne n’était pas encore au courant des clous de tapissier jetés volontairement sur la route. Voyant que le coureur d’Europcar ne se relevait pas, le peloton se décidait alors à reprendre le fuyard. « Quand le peloton m’a repris, on m’a reproché d’être parti. Fränk Schleck m’a demandé pourquoi j’avais attaqué et je ne comprenais pas pourquoi. Quand il m’a dit que tout le monde avait crevé derrière j’ai compris. Mais je ne savais pas ce qui se passait derrière. »
Dans l’oreillette, aucune autre info. L’équipe vendéenne n’était pas encore au courant des clous de tapissier jetés volontairement sur la route. Voyant que le coureur d’Europcar ne se relevait pas, le peloton se décidait alors à reprendre le fuyard. « Quand le peloton m’a repris, on m’a reproché d’être parti. Fränk Schleck m’a demandé pourquoi j’avais attaqué et je ne comprenais pas pourquoi. Quand il m’a dit que tout le monde avait crevé derrière j’ai compris. Mais je ne savais pas ce qui se passait derrière. »
"J'ai respecté les règles"
C’est donc l’histoire d’un malentendu. Pierre Rolland est amer et n’aimerait pas qu’on lui fasse des reproches alors qu’il n’a pas enfreint les règles tacites du peloton. « Je suis quelqu’un qui respecte le peloton et les codes, ajoute-t-il. Je pense avoir assez de classe pour ne pas attaquer mes adversaires sur crevaison. Ça me chagrine un peu qu’on pense ça de moi. Je suis vraiment désolé pour eux de m’avoir couru après dans la descente. » Un mea culpa qui devrait détendre ces tensions naissantes dans le peloton. Déjà que Thomas Voeckler n’a pas forcément bonne presse parmi ses collègues alors si Rolland se les met à dos, ça pourrait devenir compliqué
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