Le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) va investir 4,6 millions d'euros à Mayenne (Mayenne), un site de fabrication d'antibiotiques, pour
une nouvelle ligne de production qui sera opérationnelle en 2014.
GSK doit également investir 26 millions d'euros sur son site de Notre-Dame de Bondeville (Seine-Maritime), a annoncé mercredi Hervé Gisserot, PDG de GSK France, qui a aussi indiqué que le chiffre d'affaires en France devrait être en repli en 2012.
L'investissement à Notre-Dame de Bondeville, un site de production d'anti-thrombotiques, sera consacré à une nouvelle ligne de remplissage de seringues prêtes à l'emploi, a précisé Hervé Gisserot lors d'une rencontre avec la presse.
"Cette ligne de production à forte cadence va permettre d'augmenter la production de nos anti-thrombotiques et de satisfaire les demandes en croissance des pays émergents et de la division vaccin du groupe", a-t-il dit.
Les investissements courants de modernisation de l'outil industriel de GSK en France se sont élevés à 65 millions d'euros en 2011 et devraient être "très significatifs à nouveau" en 2012, a-t-il précisé.
GSK compte 4 sites industriels en France et en exporte 72% de la production.
Le PDG a d'autre part indiqué que "GSK France ne renouera pas probablement avec la croissance cette année".
"Nous espérions pouvoir renouer avec une modeste croissance cette année et ceci ne sera probablement pas le cas, même si nous ne sommes pas très éloignés", a-t-il dit.
Hervé Gisserot a avancé deux raisons: "les mesures d'austérité portant sur les prix" et le fait que "l'accès d'un certain nombre de nos nouveaux médicaments a été retardé".
"Alors que certains d'entre eux sont présents partout en Europe depuis un à deux ans, (ils) ne sont toujours pas disponibles pour les patients en France", a-t-il relevé.