Paul Rivault, le directeur de l'usine SKF à la Roche sur Yon, avait, à l'instar de ses salariés décidé de contester son licenciement économique.
En 2009, il est licencié pour des motifs économiques, comme les 360 autres salariés du site de la Roche sur Yon. En avril 2012, il décide de contester ce licenciement et demande 1.2 millions d'euros de dommages et intérêts.
Selon son avocat, Maitre Christophe Beheulière "la lettre de licenciement de Paul Rivault était identique à celle de ses salariés, aussi devraient-ils être eux aussi déboutés." Christophe Beheulière attend de connaitre les motivations exactes du tribunal pour prendre la décision de faire appel ou pas.
Il dit que son client, Paul Rivault, "est surpris, dans l'incompréhension et reste sur l'idée que l'entreprise était sauvable".
En avril 2012, 259 ex-salariés avaient eux aussi décidé de saisir les prud'hommes pour demander l'annulation du plan social. Décision le 22 novembre prochain.