Les salariés de Samro viennent d'apprendre qu'ils entrent dans une période de chômage partiel.
« Je pense que le plus dur est derrière nous. Mais on ne peut sauver le soldat Samro sans appuis. Notre avenir et notre pérennité sont soumis à la participation d'un investisseur. » C'était ce que déclarait le PDG du groupe Samro Stéphane Soulard au début de l'année.
La semaine dernière 300 salaries répartis sur les sites de Fontenay-le-Comte, Balbigny, et Nort-sur-Erdre apprenaient qu'ils avaient 7 à 8 semaines de charge de travail. Aujourd'hui ils apprennent que l'entreprise va tester, dés lundi, 2 jours de chômage partiel à partir de la semaine prochaine. Ils n'y comprennent plus rien.
Samro, constructeur semi-remorque, carrosserie et attelage, est en plan de redressement depuis 2010, un plan qui va s'échelonner jusqu'en 2020. L'entreprise recherche désespérément, depuis des mois, un investisseur.
Demain à 8h rencontre entre la direction et les partenaires sociaux à Fontenay-le-Comte