Les Sorinières - Gréneraie via Pirmil : comme un avion sans ailes... ou presque !
Arrêt Trois Moulins. Il est 7h30. Le jour se lève en prenant son temps. Mais la rue Aristide Briand a déjà des allures de nationale avec son flot incessant de véhicules. 10 minutes d’attente pour le premier bus, pardon chronobus. 10 minutes qui me permettent de découvrir la décoration mise en place pour fêter dignement l’événement : un gros ballon bleu accroché à l'abri bus. J’aurais préféré des pom-pom girls, voire des majorettes…
7h40, un bus arrive. Le premier chronobus de ma vie. Emotion, petite larme et puis, très vite, retour à la réalité : le bus, pardon le chronobus, est plein à craquer. Comme d’habitude ! Finalement, les portes s’ouvrent et le bus se vide. Ouf ! Très certainement des lycéens qui rejoignaient une salle de sport du quartier.
Je décide d’attendre le chronobus suivant. Pas longtemps ! Il est 7h41 quand mon deuxième chronobus se présente. 1 minute seulement ! Alors là, je dis chapeau la TAN…
Pris dans l’euphorie du moment, je décide une nouvelle fois de rester sur le trottoir et d’attendre le prochain C4. Mauvaise pioche ! Il est 7h55 quand le chronobus suivant daigne montrer le bout de son nez mauve. 7h55, 14 minutes après. Bon, je vais être en retard au travail. Désolé patron…
Cette fois donc je monte. Bonjour, bonjour… Pardon, excusez-moi, pardon… Il faut se frayer un chemin mais globalement ça va. On a connu pire sur le 94. Des matins où les usagers ne pouvaient que regarder passer les bus la carte d'abonnement rageusement exibée vers le chauffeur de bus confus...
Le chronobus décolle enfin. Et surprise, en moins de temps qu’il ne faut pour écrire un tweet ou presque, nous voilà arrivés à Pirmil, puis à Gréneraie. 5 minutes de gagnées minimum sur le trajet Trois Moulins-Gréneraie, c’est quand même pas mal…