ACB fabrique des machines spéciales pour l'industrie aéronautique, un marché de niche qui en fait un champion à l'exportation
Tous les avions du monde ont quelque chose d'ACB. L'entreprise basée à Nantes et en Caroline du Nord aux US, fabrique des machines qui permettront aux constructeurs d'avions ou aux motoristes de fabriquer à leur tour les pièces dont ils ont besoin. C'est un marché de niche. La formation à froid et à chaud de matériaux comme l'aluminium ou le titane.
80% de l'activité de l'entreprise est consacrée à l'étude et à la production de ces machines spéciales, pour le reste, ACB utilise ses propres machines pour réaliser des pièces à l'unité ou des séries spéciales. 50 personnes travaillent aux US, une centaine à Nantes.
Après les avions, ACB prospecte l'industrie ferroviaire en plein renouveau. Des sociétés sont déjà clientes en Russie et en Chine, et vient de vendre sa première machine au Japon pour la construction des emblématiques trains à grande vitesse Shinkansen.
L'entreprise réalise 90% de son chiffre d'affaire (45 millions d'euros) à l'export. Une bonne raison pour accueillir la ministre du commerce extérieur Nicole Bricq, et sans doute lui demander de faciliter la vie de sociétés comme ACB, en leur permettant d'accéder aux grands donneurs d'ordres.
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Notre diaporama pour en savoir plus sur ce leader de l'exportation :
Une vieille histoire nantaise
ACB comme Atelier Chantiers de Bretagne fondés au début du 20ème siècle, qui après avoir fusionné avec Dubigeon ont été l'un des fleurons de la navale française. Repris par Alstom, les ACB construisent ce que ne savent pas faire les autres ! Lorsque Alstom souhaite se séparer d'ACB en 2000, ce sont les cadres qui reprennent l'entreprise et l'orientent de la navale en péril vers l'aéronautique en plein rebond. Avec toujours cet esprit de savoir faire ce que les autres... ne savent pas faire !