Dès 6h30 les forces de l'ordre ont commencé à expulser les opposants à la construction de Notre-Dame-des-Landes, sans violence et sans blessés selon la gendarmerie
Une centaine de squatters occupent, pour certains depuis 3 ans, des lieux destinés à la démolition, dans le cadre de la construction du nouvel aéroport. Des militants hostiles au projet ou des personnes proches de la mouvance anarchiste. 25 lieux selon la gendarmerie. Dès 6h30, les gendarmes sont intervenus pour déloger des occupants qui avaient souvent fait le choix de stationner à l'extérieur des maisons. Ils ont opposé une résistance toute relative, et les gendarmes ont pu les déloger sans violence.
Selon le colonel Boudier, commandant du groupement de gendarmerie de la Loire-Atlantique, "la manœuvre se déroule comme elle était prévue. On arrive à la fin. Aucune violence n’a été exercée, il n’y a aucun blessé du côté des forces de l’ordre et des opposants".
Vers 9h une dizaine des résistants les plus convaincus se sont regroupés au lieu-dit Bel-Air, face à une centaine de gendarmes. Qui ont fini par les convaincre de partir. À 10h tout était redevenu calme, les militants les plus déterminés ont promi de revenir sur la radio 107.7 qu'ils ont activée localement sur la fréquence habituelle de Vinci autoroute.
Ce projet d'aéroport destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique a été validé par l'Etat et les collectivités locales socialistes, mais son utilité est contestée par de nombreuses associations, qui mettent aussi en avant son impact environnemental et son coût. Des travaux préparatoires, comme les accès routiers, doivent commencer début 2013.
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Les forces de l'ordre ont engagé plus de 500 gendarmes et CRS dans cette opération. Plusieurs hélicoptères ont tourné au dessus du bocage environnant.
Selon la préfecture, l'opération "concerne sept occupations illégales sur des espaces bâtis et quatre zones d'occupation illégales non bâties".
Précisant, "cette situation ne doit pas être confondue avec celle des personnes présentes légalement sur le site avant la date de déclaration d'utilité publique du projet en 2008 et concernées par une procédure d'expropriation dont l'exécution n'est pas d'actualité".