Les partisans du nouvel aéroport, réunis au sein de l'Association citoyenne pour la réalisation d'un aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, estiment que renoncer à ce projet serait "une erreur" d'un point de vue économique.
"Notre problématique, c'est le développement économique de la région: si ça ne se faisait pas, c'est dans trente ans que l'aéroport serait complètement saturé et on s'en mordrait les doigts", a expliqué François de la Tullaye, membre du conseil d'administration de l'Acipran et chef d'entreprise.
"Ce n'est pas un nouvel aéroport, mais l'aéroport de Nantes Atlantique qu'on va déménager à Notre-Dame-des-Landes: on ne crée par un aéroport ex-nihilo", a de son côté souligné Alain Mustière, président de l'Acipran et président du conseil économique, social et environnemental régional des Pays de la Loire.
"Cela représentera quatre millions et demi d'heures de travail qui vont commencer en 2013, c'est important et c'est une chance pour notre région", a-t-il ajouté.
"On s'est battus pour que l'aéroport existe, on continuera à se battre: nous sommes convaincus que c'est la garantie du développement économique car nos régions sont loin des centres de décision européens", a encore souligné M. de la Tullaye.
Fondée en 2003 pour participer au débat public sur la question de l'aéroport puis aux enquêtes qui ont précédé sa déclaration d'utilité publique en 2008, l'Acipran affirme qu'elle a actuellement environ 200 adhérents et compte se relancer pour "faire entendre la majorité silencieuse qui respecte les processus démocratiques".