Aller aux Sables d'Olonne un dimanche de Vendée Globe ? Il faut être fou, pensez-vous. Pas tant que ça ! Suivez le guide...
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A 12 jours du départ de la course et 8 jours après l'ouverture du village, toutes les conditions sont remplies pour que la foule soit au rendez-vous. Et elle l'est. La météo plutôt clémente même si le thermomètre ne dépasse guère les 12° au soleil de midi a même décidé les derniers réticents... La promenade digestive du dimanche se ferait sur le port.
Fallait-il encore trouver une place pour la voiture de papy. De ce côté là, inutile d'être kamikaze, le premier parking payant annonçant fièrement « Vendée Globe à 500 mètres » fait l'affaire. Direction le village à effectivement 500 mètres de là - le parking n'a donc pas menti - et petit détour obligatoire par les différents exposants et vendeurs en tout genre venus se greffer à la fête...
Le stand du Conseil général de Vendée fait le buzz
Petit vent de panique ! Les quais sont noirs des quelques milliers de personnes venus en même temps et sans prévenir. Et le stand qui fait le buzz en ce dimanche après-midi est celui du Conseil général de Vendée qui distribue à tour de bras posters, autocollants et autres gadgets. C'est gratuit et il y en a pour tout le monde...
Tout le monde... ou presque car pour obtenir gracieusement LA fameuse carte du monde permettant de localiser les bateaux grâce à des autocollants repositionnables, là, il faut être plus malin que la moyenne, montrer pattes blanches, peut-être sortir une carte de presse, une carte de fidélité, une carte vermeille ou une carte d'électeur local, que sais je encore, mais la chose n'est à priori possible que pour certains.
Passons... il est temps de se souvenir pourquoi on est là. Le grand large nous appelle, direction LE ponton officiel, là où sont amarrés les 20 voiliers du Vendée globe. Quelques minutes de queue et nous voilà enfin devant ces formule 1 de la mer, impressionnés, presque fébriles devant tant d'aventures, de péripéties annoncées, à la recherche d'un témoignage ou même d'un simple regard de skipper.
Malheureusement, c'est dimanche. Et les skippers ont aussi le droit de se reposer, de manger en famille et de choisir une promenade digestive... plus au calme. Pas un skipper en vue donc. Pas une visite de bateau possible à moins de travailler pour PRB ou Bureau Vallée.
Se glisser parmi les invités de sponsors
Une solution : se glisser parmi les invités des sponsors. C'est encore possible avec un peu de culot. Carla-Zoé, 7 ans, a ainsi réussi à visiter le voilier de Louis Burton, Bureau Vallée. 30 minutes d'aventure avec explications techniques, découverte de la cabine... Promis, on ne le dira à personne!
Mouvement de foule... Un voilier entre au port certainement après des essais en mer. C'est le Acciona de l'Espagnol Javier Sanso, dit Bubi. Attroupement, rumeur... : « c'est lui là avec la casquette rouge ». Oui c'est bien lui. Il lave son bateau à grande eau et finit par s'approcher du promeneur digestif le temps de quelques sourires, dédicaces et photographies.
Bonheur ! « Il est vraiment sympa », dit une jeune femme. « C'est lui que je suivrai pendant la course », et d'ajouter comme un cri de guerre « viva espana ».
La nuit tombe. Il commence à faire très froid. Les quais se vident. Il n'est pourtant que 18h00... Toute la petite famille regagne le parking. 3 euros 40 pour 4 heures de présence sur le site, on pouvait s'attendre à pire... Pas un bouchon pour rentrer. On revient la semaine prochaine...
Quarante marins — dont six femmes – sont inscrits au départ de la 10ᵉ édition de ce tour du monde à la voile de légende, en solitaire et sans assistance.
Qui succèdera à Yannick Bestaven, vainqueur de la dernière édition en 80 jours, 3 heures et 44 minutes ? Parmi les favoris : Charlie Dalin, Thomas Ruyant, Jérémie Beyou ou encore Yoann Richomme... Les skippers s'apprêtent ainsi à parcourir environ 45.000 km autour du globe à bord de leur Imoca.
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France 3 Pays de la Loire se mobilise pour vous faire vivre le meilleur de cette course mythique.
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