La coprésidente du groupe des députés écologistes Barbara Pompili a déclaré mardi que son mouvement était "toujours" à "la recherche d'une sortie par le haut" avec les socialistes.
"On est toujours dans la recherche d'une sortie par le haut", a déclaré Barbara Pompili, à propos du projet d'aéroport de Notre Dame des Landes, lors du point presse hebdomadaire du groupe EELV à l'Assemblée nationale.
"Notre priorité est qu'il n'y ait pas de violences et qu'un médiateur soit nommé", a-t-elle ajouté, en estimant qu'"il ne devait pas y avoir de tabous sur les grosses infrastructures" et qu'il fallait établir "un dialogue" sur le sujet entre les partenaires de la majorité.
François de Rugy, coprésident du groupe écologiste et député de Loire-Atlantique, a renchéri en soulignant que les écologistes avaient toujours considéré que l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes était "inutile et coûteux" et que "les enjeux et contraintes actuels n'étaient pas les mêmes que dans les années 60".
"Il y a un nouveau contexte. Il serait dommage que l'on ne tienne pas compte des fils rouges que sont, aujourd'hui, les restrictions budgétaires et la conférence environnementale. Il faut remettre à plat tous les grands projets", a-t-il dit.
La "détermination du gouvernement" à porter ce projet et à "faire respecter la loi" est "totale", a affirmé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lundi lors d'un déplacement à Saint-Nazaire.
Depuis octobre, des affrontements opposent les adversaires à la construction du futur aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes, dont les travaux doivent commencer en 2013 pour une livraison en 2017, aux forces de l'ordre qui tentent de déloger du site des squatteurs installés pour certains depuis trois ans.