A propos des évènements qui se déroulent à Notre-Dame-des-Landes Manuel Valls a déclaré : " Il est hors de question de laisser un kyste s'organiser"
Une position: la fermeté"Il est hors de question de laisser un kyste s'organiser", a affirmé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls vendredi, à propos de l'opération d'expulsion en cours à Notre-Dame-des-Landes des squatteurs opposés au projet d'aéroport.
"Il est hors de question de laisser un kyste s'organiser, se mettre en place,de façon durable, avec la volonté de nuire avec des moyens parfois dangereux (...). Nous mettrons tout en oeuvre pour que la loi soit respectée (...) pour que les travaux puissent avoir lieu", a affirmé le ministre lors d'un déplacement à Lorient aux côtés du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Conférence de Presse de Manuel Valls à Lorient... par France3PaysdelaLoire
"Force doit revenir à la loi. L'Etat de droit c'est le respect de l'opinion de chacun. L'Etat de droit ce n'est pas l'état de faiblesse, l'Etat de droit c'est le respect des décisions de justice", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse.
Fustigeant les opposants au projet d'aéroport, le ministre a en outre qualifié de "drôle de conception" le fait de "vouloir empêcher des régions de se doter des infrastructures qui leur permettent d'être particulièrement compétitives".
"Ce n'est pas le projet de Jean-Marc Ayrault (le Premier ministre et ancien maire de Nantes, ndlr), c'est un projet utile pour des régions, pour des millions d'habitants pour notre pays", a dit M. Valls devant la presse et les
gendarmes de la compagnie maritime de Lorient qui assistaient au point presse. "Regardons le monde tel qu'il est et les difficultés qui sont celles de notre pays", a dit le ministre.
De son côté, M. Le Drian a déclaré qu'il ne comprenait pas "au nom de quoi on voudrait priver les habitants de Bretagne et des Pays de la Loire et d'autres régions l'accessibilité aérienne". "Les régions périphériques --c'est vrai dans d'autres pays-- ont pour principale priorité l'accessibilité", a-t-il dit.
Sur le terrain
Quelque 500 gendarmes mènent depuis ce matin une opération d'expulsion des squatteurs réinstallés sur le site du futur aéroport contesté, moins d'une semaine après une manifestation géante de "réoccupation" de la zone.