Les pouvoirs publics cherchent à empêcher la constitution d'un "camp retranché" à Notre-Dameaerop-des-Landes. C'est la raison pour laquelle les gendarmes sont intervenus, explique le préfet de Loire-Atlantique
L'intervention qui se concentre sur l'ouest de la zone d'aménagement différé ( ZAD ), réoccupée samedi dernier lors d'une manifestation qui a réuni entre 13.000 et 40.000 personnes. 500 militants seraient encore sur place et encerclés par les gendarmes.
" Aujourd'hui, la ferme du Rosier va être expulsée et déconstruite, ainsi que les cabanes dans les arbres dans le bois de Rohanne qui avaient fait l'objet d'une expulsion il y a 15 jours, car c'est un cas de réoccupation" a ajouté le préfet.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brander présent sur place a déclaré " on reste extrêmement prudents car chacun peut vérifier à quel point l'opposition radicale à l'aéroport a appelé à la violence "
" les forces de l'ordre doivent franchir des tranchées, des barricades, de plus de 2,5 mètres de haut, dont certaines peut-être piégées d'engins artisanaux " il poursuit " ces opposants les plus radicaux sont résolus à mener une véritable guérilla pour freiner le chantier de l'aéroport"