Les élus de la Communauté urbaine urbaine de Nantes signent aujourd'hui pour une charte intercommunale de bonne conduite pour réguler l'installation des antennes relais
Régulièrement l'une ou l'autre des 24 communes qui composent Nantes-Métropole ont eu des difficultés avec les opérateurs de téléphonie mobile comme avec les citoyens. Comme à Rezé qui avait contesté en justice l'implantation d'antennes, pour finalement être déboutée de sa demande, ou encore à Sainte-Luce où des riverains se sont opposés et à l'opérateur et à la commune. Plus ou moins formelles ces oppositions aux antennes relais perturbent avant toute chose la vie communale. Pour s'en affranchir les élus se sont tournés vers les citoyens pour définir avec eux une charte acceptable par les habitants et les quatre opérateurs de téléphonie mobile.
En 2012, Nantes Métropole et les 24 communes de l'agglomération ont mis en place une démarche participative citoyenne afin de réfléchir aux conditions d'implantations des antennes-relais. Et se donner les moyens de répondre à la fois aux demandes des opérateurs et aux préoccupations des riverains. L'objectif de ce travail était d'aboutir à l'élaboration d'une charte intercommunale
permettant de définir des règles communes d'implantation.
La Charte sur les antennes-relais a été élaborée sur la base de cet avis citoyen et a fait l'objet de nombreux échanges
avec les opérateurs et les 24 maires.
Cette charte matérialise les engagements réciproques de chacun des signataires et constitue un guide de bonnes pratiques pour les communes et les opérateurs, dans le respect des prérogatives de chacun. Comme par exemple le partage d'un pylône support d'antennes, ou le strict respect des normes en matière de radio-émissions par un contrôle régulier.
La version finale, validée par tous, sera votée aujourd'hui en Conseil communautaire et fera l'objet, dans la foulée, d'une signature officielle des différentes parties prenantes.