Nantes : retour à la semaine de 4 jour et demi dès la rentrée de septembre 2013

Le retour à la semaine de 4,5 jours en primaire se fera à la rentrée 2013 ou 2014 suivant les communes avec l'ajout du mercredi matin (dérogation possible pour le samedi), selon le décret paru samedi au Journal officiel

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les communes ont jusqu'à fin mars pour décider si elles mettent en place la réforme des rythmes en septembre 2013 ou 2014.
Certaines villes, essentiellement de gauche, ont annoncé qu'elles le feraient dès septembre 2013, comme Paris et Nantes. C'est aussi le cas de quelques municipalités de droite comme Issy-Les-Moulineaux, mais pas de Marseille ou Nice.
Certaines communes comme Toulouse avaient conservé la semaine de 4,5 jours, abolie par la droite en 2008. Actuellement, 649 écoles sont aux 4,5 jours. La France compte environ 48.000 écoles publiques.

Une journée de classe plus courte et une demi-journée de plus
La journée de classe entière sera raccourcie de 45 minutes en moyenne, une demi-journée sera ajoutée le mercredi matin (dérogation possible pour le samedi).
Les écoliers auront toujours 24 heures de classe par semaine, mais plus étalées. Le décret ne fixe pas les horaires de chaque journée, mais pose les limites. À charge pour chaque commune d'établir les emplois du temps, pour intégrer les nouvelles
activités périscolaires qu'elles doivent organiser et qui pourront avoir lieu avant ou après les cours de l'après-midi.
La journée de classe ne doit pas dépasser 5H30 et la demi-journée ne doit pas excéder 3H30, avec une pause à la mi-journée d'au moins 1H30.
À noter que les activités périscolaires ne sont pas obligatoires, et que les communes pourront choisir de les facturer ou non.

Coups de pouce aux communes
Le Premier ministre a annoncé un fonds de 250 millions d'euros pour aider les communes qui adopteront la réforme dès septembre 2013, avec une aide de 50 euros par élève, portée à 90 euros dans les zones en difficulté, lesquelles toucheront
aussi une aide de 45 euros par élève la deuxième année. L'Association des maires de France (AMF) estime le coût de la réforme à 150 euros par élève et par an.
Le taux d'encadrement sera assoupli pour les activités périscolaires. Autrement dit, chaque animateur pourra être responsable d'un nombre d'enfants plus important.

Ce qui fait débat
Elus locaux et syndicats d'enseignants s'inquiètent du financement de la réforme sur le long terme et de la capacité des communes à recruter assez d'animateurs compétents, notamment en zone rurale. Certains élus et enseignants s'opposent sur
la longueur de la pause méridienne, les premiers envisageant parfois de grappiller du temps pour des activités périscolaires plus longues, les seconds craignant de récupérer ensuite des élèves énervés et moins concentrés. Les enseignants s'inquiètent aussi d'une utilisation des locaux scolaires pour d'autres activités.
La réforme des rythmes n'est pas obligatoire pour les écoles privées, mais le ministère souhaite "que le plus grand nombre d'élèves en bénéficie", et le privé sous contrat sera donc éligible au fonds.

Les grandes vacances, le collège et le lycée seront concernés plus tard
"Nous commençons par la journée et la semaine en primaire, et nous allons continuer avec l'année, le collège et le lycée", a indiqué Vincent Peillon. Modifier les vacances est tout sauf consensuel, avec les intérêts contradictoires du secteur du tourisme, des enseignants, des parents, des familles recomposées...

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information