Les opposants à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes veulent cultiver les "terres libérées"

Les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, toujours aussi déterminés à la veille de la remise du rapport de la commission de dialogue, ont annoncé leur intention de ressemer les terres de la ZAD, zone du projet, dès samedi prochain.

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La manifestation "Sème ta Zad!", du nom de la zone d'aménagement différé (ZAD) destinée au futur aéroport, a pour objectif de mettre en culture les "terres libérées par l'abandon de ce projet" (selon leurs termes), qui prévoit le transfert de l'aéroport
de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes en 2017, ont annoncé les opposants lors d'un point de presse organisé dans une ferme qu'ils occupent.

Samedi prochain, deux cortèges sont attendus au nord et au sud de la zone en milieu de matinée. Ils doivent ensuite se rendre en différents endroits pour mettre en place, selon les lieux, des cultures potagères, céréalières ou encore des poulaillers.
Les participants sont appelés à venir avec leurs outils et, le cas échéant, leurs tracteurs par les organisateurs de la manifestation, des agriculteurs hostiles au projet et des "zadistes", occupants anticapitalistes de la zone.

Cette manifestation se déroulera quelque jours seulement après la remise à Matignon du rapport de la Commission de dialogue, dont les travaux se sont accompagnés d'une relative "trêve" de quatre mois cet hiver, après les violents affrontements de
l'automne.

Une reprise des expulsions pourrait donc désormais avoir lieu. En prévision, les opposants, déterminés à occuper les lieux, ont renforcé en plusieurs points les barricades qui empêchent de pénétrer sur la zone, alors que les repérages d'hélicoptères de la gendarmerie au-dessus de la zone ont repris de plus belle, a constaté l'AFP.

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