Le dernier dimanche d'avril est traditionnellement depuis 1954 dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d'extermination nazis lors la Seconde Guerre mondiale.
Depuis cette date on essaie de sensibiliser les jeunes générations à cette page d'Histoire afin que cela ne se reproduise pas. Des réseaux associatifs, des fondations, des initiatives individuelles se sont fédérées pour organiser cette journée.
Le ministère de la défense et des anciens combattants mène des actions pédagogiques autour de la mémoire des guerres et des conflits contemporains, en notamment autour des deux guerres mondiales. Il finance et accompagne des projets éducatifs liés à la mémoire dans le cadre d’une commission mixte avec l’éducation nationale.
L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC) agit également pour la préservation de la mémoire : il valorise les valeurs qui ont guidé l'engagement de la France dans les conflits contemporains. Les services départementaux de l’ONAC proposent des actions pour les écoles et les établissements scolaires : des concours, des soutiens à des voyages de classes...
C'est ainsi que Léa s'est retrouvée il y a deux ans lauréate du Prix de la Résistance. Une voix qui fait du bien.
Reportage Stéphanie Pagrimaud et Luc Prisset
Le concours national de la résistance et de la déportation consiste en devoirs individuels et travaux collectifs durant le deuxième trimestre de l’année scolaire. Il permet aux élèves de rencontrer d’anciens résistants et déportés qui viennent témoigner dans les classes. Créé en 1962 à l’initiative d’associations de la résistance et de la déportation, il rassemble environ 40 000 candidats chaque année.