Germaine Leloy dans les années 50 est la dernière guillotinée en France, pour avoir assassiné son mari à coup de haches. Notre première grande histoire criminelle racontée par Virginie Charbonneau.
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Une fiche wikipédia
Ce que l'on retient de Germaine Leloy-Godefroy ce n'est pas son métier de marchande de charbon à Baugé, ni son crime celui d'avoir tué son mari à coup de haches afin d'essayer de refaire sa vie avec son amant. Germaine est rentrée dans l'histoire criminelle pour avoir été la dernière française à avoir été guillotinée le 21 avril 1949 dans la cour de la prison d'Angers par le bourreau Desfourneaux. L'homme aux 350 exécutions républicaines. GeorgesPerruchot, assistant du bourreau, écrit dans sa biographie (employé de bourreau)....
" Une femme très digne, elle nous parlait d’une voix douce, on était tous émus. Je lui ai coupé sa chevelure, puis, quand j’ai donné des coups de ciseaux dans son corsage pour dégager ses épaules, mais pas trop bas pour qu’on ne voit pas sa poitrine, j’ai vu qu’elle avait dissimulé des images pieuses. Malgré le règlement, on les lui a laissées. Elle est morte en murmurant des prières. "
Elle n'a plus le droit de porter le nom de son mari
Vincent Auriol, le président de la République, refusera à Germaine sa grâce. Pour un crime passionnel, la peine capitale parait démesurée. Par tradition, les condamnées à mort voyaient leur peine commuée en réclusion criminelle à perpétuité. Le crime de Mme Leloy fait exception. L'arme du crime, la hache et la sauvagerie de l'acte pourraient expliquer l'absence de grâce présidentielle. Le président ne motivait jamais ses grâces ou ses refus.Sur l'échafaud Germaine retrouvera son nom de jeune-fille, le Courrier de l'Ouest l'appelle Godefroy.