Jean-Baptiste Loirat, vétérinaire Nantais de 35 ans, l'une des trois dernières victimes identifiées du Madrid-El Ferrol

Depuis 2006, il vivait en Espagne. Marié, le vétérinaire avait pris le train pour rejoindre sa femme et sa petite fille, née en juin, en vacances chez ses parents en Galice.

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L'entretien ce matin avec la tante de la victime

Marie-Anne Loirat répond ce matin aux questions de Jérôme Soulard.

Le témoignage de l'oncle de Jean-Baptiste Loirat à Saint-Sébastien sur Loire

Au téléphone ce matin, Paul Loirat, est encore sous le choc. Il raconte le drame avec calme à Virginie Charbonneau de la Rédaction de France 3 Pays de la Loire. Depuis la catastrophe toute la famille essayait de joindre Jean-Baptiste Loirat. " Mon frère est parti en Espagne. Avec ses trois autres enfants." Vendredi, ils font des test ADN, hier samedi matin, les autorités à Saint-Jacques de Compostelle leur révèlent que l'un des trois corps non identifiés est leur fils, leur frère.

Vétérinaire 

Sur le réseau social Linkedin,  sur le CV qu'il a lui même mis en ligne, on peut voir le parcours professionnel exemplaire du jeune Nantais de 35 ans. Diplômé de l'école vétérinaire de Nantes, Maisons-Alfort, Toulouse,  il fait sa thèse au Vietnam, pour vétérinaire sans frontière. C'était un spécialiste dans la lutte contre "l'épidémologie appliquée à la lutte collective contre les maladies animales transmissibles majeures".  Il exerce ensuite à Rennes. Il y a 8 ans, il s'expatrie en Espagne par amour. Il épouse Matilde Saenz de Miera, étudiante à l'école vétérinaire. Il travaillait pour Zoetis, spécialiste des vaccins vétérinaires.

L'accident

Jean-Baptiste Loirat a pris le train mercredi pour rejoindre sa femme et sa fille, née en juin dernier, en vacances chez ses parents en Galice. Son incinération a eu lieu hier, juste après la reconnaissance du corps par son père et ses frères, tous Nantais.