Les Ateliers Bretons de Réparation Ferroviaire à Châteaubriant vont pouvoir poursuivre leur activité, mais 54 postes de travail sur 136 seront supprimés
Même si tous ne conserverons pas leur emploi aux ABRFI, cette possibilité de reprise apparaît malgré tout comme une bonne nouvelle pour les salariés. Le tribunal de commerce d’Orléans a validé le plan de continuation proposé par le PDG, Eric Vinassac.
Les salariés n'y croyaient plus, l'offre du Russe Ural Wagon Zavod retirée, ils voyaient mal comment l'activité de l'entreprise pourrait se poursuivre. Les ABRFI échappent ainsi à la liquidation. Une délégation sera reçue le 4 octobre au ministère du redressement productif. Pour Laurent Halet, délégué syndical FO, "on se dit que si le plan de notre PDG a été validé, c'est qu'il y a quelque chose derrière". Les salariés espèrent trouver du travail auprès de la SNCF. Alors que le ministère des transports vient d'annoncer la mise en service de deux nouvelles "route roulante" entre Lille et Bayonne et entre Calais et Perpignan, il faudra bien fabriquer les wagons qui transporteront les camions.
Un gros regret quand même, le plan de licenciement de 54 personnes est maintenu. Sa nécessité n’est cependant pas remise en question, tant que l’activité n’a pas repris. “Plus de la moitié seront des départs volontaires”, précise Laurent Halet. Quand aux autres, le représentant syndical dit garder l’espoir qu’ils soient réembauchés à moyen terme, si les commandes se concrétisent. “Et nous nous battrons pour qu’il n’y ait pas de licenciements secs, mais des reclassements”.