Le dépôt de bilan parait de plus en plus certain. Pour éviter un scénario identique à celui de la filiale polonaise, les syndicats seront reçus lundi par le chef de cabinet d'Arnaud Montebourg et celui de Michel Sapin.
Dépôt de bilan de la filiale polonaise
La filiale polonaise vient de déposer son bilan. Pour le délégué GGT de l'établissement de la Roche-sur-Yon Philippe Rabillier "il y a 99% de chances qu'on s'oriente vers une cessation de paiement" de FagorBrandt France.40 millions pour redémarrer
À Bercy lundi, les syndicats vont essayer d'obtenir de l'Etat les moyens financiers pour redémarrer l'activité en payant une partie des créances auprès des fournisseurs.Il faut que l'Etat refinance la dette pour faire redémarrer la production, qu'il contacte les fournisseurs, puis qu'il trouve des solutions de réindustrialisation ou de reprise. On estime à 40 millions d'euros l'aide nécessaire pour redémarrer."
explique le syndicaliste.
"Fagor c'est terminé"
Bruno Retailleau, le président UMP du Conseil Général de Vendée, plaide lui aussi pour une réindustrialisation du site. Pour lui "Fagor, c'est terminé". La coopérative basque Mondragón, principal actionnaire de FagorBrandt est en phase de pré-redressement judiciaire. Le groupe a bien du mal à obtenir une rallonge de la part de ses créanciers à hauteur de 120 millions d'euros. Fagor a perdu plus de 60 millions d'euros ces six derniers mois avec une dette de plus de 800 millions au total.Avec AFP et Damien Raveleau du Bureau de France 3 Vendée.