Les syndicats de la filiale française, Fagor Brandt, sont reçus à Bercy aujourd'hui pour exprimer leurs inquiétudes et demander l'aide du gouvernement, avant un comité central d'entreprise extraordinaire mercredi
Le fardeau social du gouvernement s'alourdit d'un nouveau gros dossier : la déconfiture du groupe espagnol Fagor, menacé de dépôt de bilan et qui emploie 1870 personnes en France. Les syndicats de la filiale française, Fagor Brandt, sont reçus à Bercy aujourd'hui pour exprimer leurs inquiétudes et demander l'aide du gouvernement, avant un comité central d'entreprise extraordinaire mercredi.
La maison-mère, le groupe Basque Espagnol Mondragon, menacé de dépôt de bilan, a annoncé mercredi 30 octobre qu'il renonçait à renflouer ses comptes, asphyxiée par une dette de 800 millions d'euros.
Les usines de La Roche-sur-Yon, Saint-Jean-de-la-Ruelle et Vendôme sont à l'arrêt depuis deux semaines, les élus régionaux des régions Centre et Pays-de-la-Loire, et départementaux du Loiret et de la Vendée ont demandé à être reçus au ministère du redressement productif, une réunion y serait prévue le 7 novembre.
"Il faut que l'État refinance la dette pour faire redémarrer la production", a estimé Philippe Breger, délégué CGT du site de La-Roche-sur-Yon. Les jours passent et l'espoir d'une reprise rapide laisse place à l'inquiétude pour l'avenir de l'emploi.