Ce lundi matin, le Préfet de Loire-Atlantique a annoncé la signature des arrêtés environnementaux autorisant le début des travaux.
La fin de la concertation
Le Préfet de la Loire Atlantique, Christian de Lavernée, a signifié ce matin la fin de la période de concertation autour des arrêtés environnementaux, concernant le site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. En particulier le respect de la loi dite des "zones humides".Ces arrêtés vont être "très prochainement" signés a indiqué le Préfet, autorisant de fait le début des travaux sur le site du futur aéroport du Grand-Ouest. Le préfet s'est refusé publiquement à donner une date précise pour le démarrage des travaux.
Les arrêtée voies sur l'eau et espèces protégés devraient logiquement être signés avant la fin de l'année par le préfet.
Les premiers travaux en 2014
En 2014 le chantier pourrait débuter par les transferts d'espèces protégés comme le triton crêté et d'autres amphibiens. Des travaux archéologiques devraient avoir lieu également lors du premier semestre.Sur la Zone d'aménagement différé (ZAD), les autorités dénombrent 206 occupants dont seulement 6 légalement installés. Avant les premiers coups de pioche, des évacuations sont prévisibles.
Réaction des opposants
Sur son site web la principale association d'opposant, l'ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre-Dame-des-Landes), réclame de nouvelles expertises environnementales avant la signature des arrêtés.Nous le réaffirmons au nom de la loi sur l’eau et sur la protection des espèces protégées : une zone aussi riche et remarquable que le bocage de NDL, vaste zone humide en tête de deux bassins versants ne doit pas être détruite car elle n’est pas compensable.
Ce matin sur le site du magazine écologique Terra Eco, 17 juristes spécialisés sur le droit à l'environnement exhortent l'Etat de ne pas signer les arrêtés. "Ce projet est une horreur écologique. Des hectares de terres agricoles, de zones humides et des espèces vivantes sont sur le point d’être détruits de manière irréversible" expliquent les juristes.