Le procès d'Olivier Cousin se tient cet après-midi à Angers, on lui reproche d'avoir utilisé le terme Anjou sur les étiquettes de son vin produit... en Anjou, pour le soutenir 200 viticulteurs et amis ont organisé un pique-nique devant le tribunal
Olivier Cousin produit du vin en Anjou, comme son père ou son grand père l'on fait avant lui. Du vin bio, naturel. Aujourd'hui il comparait devant le tribunal pour avoir apposé le terme Anjou sur les étiquettes de ses bouteilles. Pour avoir le droit d'utiliser l'appellation Anjou il faut faire allégeance aux tenants des Appellations d'Origines contrôlées. AOC, 3 lettres sensées sonner comme des lettres de noblesse sur des produits du terroir. Ce que Olivier Cousin ne veut pas faire. Car les AOC n'ont aucune espèce d'exigence en termes de qualité du vin produit selon ses critères.
Poursuivi pour pratiques commerciales trompeuses
Olivier Cousin est poursuivi aujourd'hui au tribunal d'Angers par les services de la répression des fraudes pour pratiques commerciales trompeuses. Les fonctionnaires rappellent qu'Anjou est un terme strictement réservé aux AOC. Pour les narguer Olivier Cousin a fait imprimer "Vin d'ici" sur les étiquettes. Au cour de l'audience le viticulteur frondeur a été désigné comme remettant en cause les pratiques de "l’establishment" du vin. Lui, revendique son infraction !Le procureur de la république demande une amende de 5000 euros avec sursis pour abus d'appellation Anjou. Plus 3 à 5000 euros d'amende pour étiquetage non conforme, à savoir l'utilisation des termes, domaine, propriété et cépage, réservés aux AOC.
Le jugement est mis en délibéré au 4 juin.